a expliqué que ce partenariat avec Microsoft Research n'est pas le seul du genre, puisque l'INRIA travaille depuis longtemps en collaboration avec France Télécom, et se trouve actuellement en négociation pour une collaboration avec Alcatel, et surtout avec les prestigieux Bell Labs.
S'agissant du dispositif d'essaimage, il ne passe pas par le relais d'une grande entreprise, comme dans le modèle de l'Université de Leeven avec KPN, mais par un soutien direct aux petites structures naissantes. Certaines, comme ILOG, qui édite des composants logiciels pour améliorer les performances et le rendement des processus et des systèmes opérationnels, ont pu certes grossir jusqu'à employer 700 personnes environ.
Une part minime des ressources propres de l'INRIA, de l'ordre d'un million d'euros par an, provient des redevances de propriété intellectuelle ; l'INRIA déclare au mieux une dizaine de brevets par an. Par ailleurs, environ 200 logiciels de l'INRIA ont été déposés à l'Agence pour la protection des programmes.