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Intervention de Michel Cosnard

Réunion du 27 novembre 2007 à 17h00
Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

Michel Cosnard, président-directeur général de l'INRIA :

a répondu, s'agissant du rayonnement médiatique de l'INRIA, qu'il faisait personnellement un effort pour être présent sur les ondes chaque fois qu'il était sollicité.

S'agissant des nouvelles frontières que l'INRIA poursuivraient dans le cadre de son prochain plan stratégique en cours d'élaboration, il a signalé l'axe majeur du développement de la qualité des logiciels, donnant l'exemple des besoins accrus à cet égard, nés des progrès de la diffusion des images animées sur les réseaux, lesquelles supportent mal des ruptures de flux ; il a aussi mis en avant les avancées à réaliser dans la mise au point de logiciels permettant d'utiliser à plein le potentiel des circuits intégrant en parallèle un nombre toujours plus grand de processeurs.

Il a abordé la question de la place de l'INRIA dans la gouvernance de l'Internet en rappelant le rôle pionnier qu'avait joué l'Institut dans ce domaine, devenu membre du consortium World Wide Web dès 1996, et assumant la responsabilité de la gestion des noms de domaine pour la France jusqu'à la création de l'AFNIC en 1998. A cette époque, l'INRIA a mobilisé jusqu'à quinze personnes aux tâches de suivi de l'Internet. Depuis le passage de relais à l'AFNIC, l'INRIA contribue surtout à la gouvernance de l'Internet en participant aux travaux internationaux d'élaboration des nouveaux protocoles permettant de suivre les évolutions de l'Internet.

L'INRIA a produit et continue à produire de nombreux logiciels libres ; en ne prenant en compte que ceux intégrant une forte valeur ajoutée, leur nombre peut être estimé à une centaine. Parmi eux, deux outils connaissent un certain succès : Scilab pour le calcul scientifique, concurrent du logiciel payant Matlab, et Coq, pour l'aide à la preuve dans les démonstrations.

S'agissant des moyens de calcul dont dispose l'INRIA, ils sont bien suffisants car le positionnement des recherches de l'Institut, plutôt axé sur la mise au point de méthodes de calcul que sur le calcul lui-même, peut s'appuyer sur des outils de puissance moyenne. L'INRIA recourt couramment à l'IDRIS, centre du CNRS pour le calcul numérique intensif à Orsay, ou au CINES (Centre Informatique National de l'Enseignement Supérieur) à Montpellier. Au besoin, l'INRIA peut utiliser le Bull TERA 10 du CEA.

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