a ensuite précisé les grands axes de recherche qui lui semblaient aujourd'hui prioritaires. Il a estimé que la révolution numérique n'était pas achevée dans la mesure où cette révolution n'était pas seulement industrielle, mais aussi sociétale. Une des causes du retard de croissance de la France réside dans la lenteur de diffusion des sciences et technologies de l'information et de la communication au tissu économique. L'Europe est toutefois bien placée s'agissant du développement des systèmes embarqués, un axe de recherche à privilégier compte tenu de l'évolution qui se dessine d'un « internet des personnes » vers un « internet des objets ». Dans ce contexte, l'INRIA finalise actuellement son plan stratégique pour les années 2008 à 2012. Ce plan stratégique fera état des priorités de recherche suivantes :
- l'évolution d'internet ;
- la qualité, la fiabilité des logiciels, et plus généralement, la sécurité des systèmes d'information, ce qui implique le développement des méthodes formelles de validation ;
- la modélisation et la simulation, qui soulèvent le problème des interactions ;
- la robotique ;
- une meilleure intégration de la recherche en biologie dans le domaine médical, ce qui impliquera des retombées potentielles dans le domaine informatique (« bio-computing »);
- l'ingénierie numérique c'est-à-dire le développement des logiciels embarqués, qui est la première priorité du 7ème PCRD, et qui intéresse des secteurs tels que les transports, les banques ou la grande distribution.