Dans l'hypothèse où il devrait y recourir, l'État français les assortirait d'une intervention claire dans la stratégie de redressement de l'établissement et du remplacement de ses dirigeants, comme ce fut le cas lorsque nous avons décidé d'apporter notre soutien à l'établissement financier Dexia.
En ce moment même, comme convenu lors du sommet du 12 octobre, une réaction concertée est mise en oeuvre par tous les pays de la zone euro. Vous allez examiner dans quelques instants le projet de loi de finances rectificative pour le financement de l'économie, qui décline au niveau national différents aspects du plan européen adopté dimanche dernier. Nous sommes conscients de la responsabilité qui nous incombe, au moment où nous nous apprêtons à solliciter de votre part l'autorisation d'engager la garantie de l'État à hauteur de 360 milliards d'euros.