Je suis d'autant plus favorable à l'amendement qu'il aura au moins le mérite d'ouvrir le débat.
Tout comme mon collègue, je regrette que certains radars ne soient que des pièges à points. Certains finissent d'ailleurs par être tellement connus qu'ils ne servent plus à rien et n'ont alors plus grand-chose à voir avec les problèmes de sécurité.
Je suis en revanche en désaccord avec Mme Adam, car il me semble que c'est à chacun de savoir à quelle vitesse on peut rouler à tel ou tel moment. Il est des endroits où on ne roulera même pas à cinquante kilomètres par heure parce que c'est trop dangereux, tandis qu'ailleurs on sait très bien que l'on pourrait rouler à quatre-vingt-dix kilomètres par heure plutôt qu'à soixante-dix comme indiqué.
Pour ma part, je propose que l'amendement ne porte pas seulement sur la première infraction, mais qu'il soit généralisé – à condition toutefois que l'infraction soit commise sans mise en cause grave de la sécurité. Il convient en effet de permettre à l'automobiliste de pouvoir demander l'indulgence des autorités afin que la sanction d'un excès de vitesse de six kilomètres par heure, par exemple, ne soit pas systématique.