Quelques affaires ont été jugées au pénal mais en tant que viols et non pas comme viols au travail.
Si nous avons voulu travailler avec des médecins du travail, c'est parce qu'ils nous semblaient être les meilleurs interlocuteurs pour écouter la souffrance des femmes victimes de harcèlements sexuels et accompagner leurs démarches.
L'enquête avait également pour but d'être un signe fort en direction des salariées pour leur montrer qu'elles pouvaient parler de ces sujets au médecin du travail. J'espère que nous allons en voir les effets. Entre l'enquête ENVEFF et celle concernant les jeunes filles, le pourcentage de femmes qui osent parler des violences qu'elles subissent s'est inversé, grâce à un important travail de prévention. L'affichage des résultats de notre enquête et la possibilité de parler des situations de harcèlement sexuel au médecin du travail devraient permettre qu'il y ait plus d'affaires portées devant le juge, puisqu'on travaille en bonne intelligence avec le parquet.