Vous venez d'évoquer la question de la caractérisation de la violence psychologique. L'état 4001 ne recense que des violences physiques. Or les victimes, comme notre mission et la Chancellerie – qui nous a rejoints sur ce point –, aspirent à ce que soient reconnues toutes les violences, à commencer par les violences psychologiques. Quelle est votre opinion sur ce sujet ?
Autre conviction que nous avons acquise au fil de nos auditions : la prise en charge des auteurs est fondamentale pour prévenir la récidive.
Enfin, en tant que maire, j'ai proposé au Comité Technique Paritaire de ma commune de mettre en place une formation qui permette à l'ensemble des personnels chargés de l'accueil du public de détecter en amont les signes de violences. Ce peut être un agent de la régie ou du centre de loisirs qui remarque qu'une femme ne dispose pas de chéquier, par exemple. Les représentants du personnel ont manifesté un vif intérêt pour ce plan de formation. Que pensez-vous de ce genre d'initiative et serait-il possible, qu'elles soient soutenues financièrement dans le cadre du FIPD ?