Formellement oui, mais il s'agit en réalité d'un contrat global, qui sera moins onéreux.
L'accueil de la danse à Chaillot – auquel le lieu n'est pas totalement dédié – par Dominique Hervieu est une grande réussite. En procédant à un rapprochement avec le Centre national de la danse, nous avons créé un pôle fort qui permettra des échanges et de nombreuses tournées. L'idée n'a pas été facile à faire passer, mais elle est efficace.
La politique de la danse est, comme les CDN, à une période charnière où une nouvelle génération va prendre les commandes, ce qui se traduira par une évolution des styles et des langages chorégraphiques. Il faut de nouvelles têtes – d'ailleurs, un chorégraphe hip-hop a été nommé à La Rochelle – bien que le message ne soit pas toujours facile à faire passer auprès de ceux qui sont en place. Mais Chéreau serait-il ce qu'il est devenu s'il n'avait pas pris la direction du Théâtre des Amandiers à vingt-sept ans ? Nous sommes aussi en train de renouveler les directeurs de plusieurs centres de diffusion chorégraphique, lesquels devront accueillir davantage d'artistes émergents.
Enfin, les CCN et toutes les organisations qui gravitent autour de la danse devront travailler ensemble et envisager des coproductions pour éviter un émiettement des productions qui sont, par voie de conséquence, à peine représentées. Il importe de préparer les conditions de la coopération, en lieu et place de la concurrence permanente.