Pour ce qui est de l'observatoire, ce ne sont pas les indicateurs qui manquent, à tel point que leur abondance finit par nuire à leur cohérence. Les Entretiens de Valois ont prévu la création d'un observatoire national, que la ministre a avalisée. Nous avons dans un premier temps mis en place une plate-forme technique qui regroupe toutes les informations sur le spectacle vivant, et les synthétisera en une vingtaine d'indicateurs performants qui seront mis à la disposition de tous. Depuis quelques mois, nous avons avancé.
Quant aux disparités entre Paris et la province, je ne suis pas sûr qu'elles soient aussi évidentes que vous le dites. D'abord, c'est un sujet auquel nous sommes très attentifs. Les crédits déconcentrés en faveur du spectacle vivant sont de 340 millions d'euros, soit l'équivalent des crédits centraux. Vous voyez dans la création de la Philharmonie de Paris une entorse au principe du périmètre constant. Certes, la Philharmonie de Paris sera un établissement public de l'État, qui devra faire en sorte que son financement n'obère pas le budget du ministère de la Culture au détriment d'autres interventions. Vous y voyez un projet dispendieux…