Monsieur Galibert, vous avez expliqué que tout se jouait dans la capitale, et même dans certains quartiers de Tananarive. Cela signifie-t-il que le reste du pays n'existe pas ? Quel est le poids respectif des différentes forces de sécurité et des Églises, à même de canaliser les violences actuelles ? Dans une société en miettes, comment une majorité pourrait-elle sortir des urnes, surtout si le scrutin est proportionnel ? Cela ne risque-t-il pas de mener à la dictature ?