Je regrette profondément que notre diplomatie n'ait jamais eu le réflexe d'interroger le président du groupe d'amitié France-Madagascar que je suis, député, en outre, de la Réunion, voisine de Madagascar. Cela est d'autant plus dommageable que la position française est critiquée et que les informations que j'ai recueillies auprès des Malgaches auraient été utiles à la gestion de cette crise par la France. De manière générale, les présidents des groupes d'amitié sont rarement consultés.
Pour le peuple, les acteurs économiques et le monde politique malgaches, effectivement déboussolés, la solution passe par un retour aux urnes. Les élections doivent se tenir le plus rapidement possible et nous devons accompagner le nouveau gouvernement, afin de ne pas retomber dans les travers que nous avons connus.