Je partage vos propos, docteur.
J'ai rendu visite, à l'Hôpital Laveran de Marseille, à un jeune chasseur alpin dont le pied avait été arraché par une mine en Afghanistan. Il était entouré de soins complets, couvrant les aspects physiques ou moraux. À tout instant, s'il l'avait souhaité, il aurait pu s'entretenir avec un psychiatre. Aujourd'hui, la prothèse dont il est équipé lui permet d'être vaguemestre dans son bataillon. Le ministère de la défense, et notamment le service de santé des armées, dispose d'une large palette de moyens destinés à réparer les préjudices physiques et moraux de nos soldats. Cela dit, je me propose de relayer les propos de Mme Adam, s'agissant de la publication des décrets relatifs aux ayants droit.