Cela n'est valable que pour les catégories socioprofessionnelles favorisées, où les filles bénéficient de la même éducation et de la même formation que les garçons. Dans les milieux socioculturels défavorisés, notamment ceux issus de l'immigration, les filles doivent adopter d'autres types de stratégies : elles ne peuvent pas faire de sport, sont obligées d'interrompre leurs études, bénéficient d'une moindre liberté de comportement. Dans ce domaine aussi, nous avons des choses à faire.
Nous toutes autour de cette table, nous avons rencontré des difficultés, mais nous avons réussi les surmonter ; à aucun moment, on ne nous a dit – du moins, pas ouvertement – qu'être une femme était un handicap. Ce n'est pas le cas partout.