Il est difficile d'imposer des quotas à des entreprises privées pour des postes de cette importance. Il est, en revanche, possible d'exiger que des efforts soient réalisés, s'indigner qu'il n'y ait aucune femme dans le comité de direction et inciter à ce qu'il y ait un pourcentage de 10 % ou 15 % de femmes dans les deux ans qui suivent. Un tel objectif ne peut toutefois être atteint du jour au lendemain. Cela nécessite une préparation. On ne peut pas renvoyer le directeur général délégué simplement pour le remplacer par une femme.
Dans un conseil d'administration, l'équilibre entre hommes et femmes peut intervenir au moment du renouvellement des administrateurs. Les entreprises seraient obligées de présenter 50 % de femmes à l'élection de l'assemblée générale.
Dans les comités de direction, il est plus difficile d'imposer cela, d'autant qu'il faut que les femmes elles-mêmes le veuillent. Elles ne sont pas si nombreuses qu'on le croit à vouloir être dans le top management.