Vous avez évoqué vos efforts pour impliquer la communauté politique internationale en faveur de l'Afrique. Est-ce de nature à infléchir nos modalités d'intervention dans ce continent ? Pensez-vous que nos instruments conventionnels soient suffisants pour répondre aux enjeux stratégiques que sont le réchauffement climatique et la stabilité politique internationale ? Sur la question climatique, Jean-Louis Borloo évoquait un « partenariat stratégique global » avec l'Afrique. Une approche coordonnée ou multilatérale n'est-elle pas en effet nécessaire ? D'autre part, ne faudrait-il pas substituer une approche régionale à l'approche par pays ? Enfin, l'Union européenne, qui aujourd'hui intervient en son nom propre, ne pourrait-elle s'employer à coordonner les interventions de ses membres ?