Vous avez évoqué le problème de la condition féminine en Afrique. Il est d'autant plus urgent d'agir en faveur des femmes qu'elles restent écartées de la gouvernance, bien qu'elles soient très actives dans la société et dans l'économie : ainsi, elles sont destinataires de 90 % des microcrédits, qu'elles remboursent à 95 %. Et si elles-mêmes n'ont pas suffisamment accès à l'éducation, elles investissent ce qu'elles gagnent dans celle de leurs enfants. Comment faire pour qu'elles prennent toute leur place dans la vie politique et économique du continent ?