Nous avons entendu, ce matin, le président de l'Assemblée populaire nationale de la République algérienne. Il nous a appris que le français était enseigné dès l'école primaire en Algérie, ce qui est une bonne chose pour la francophonie. Mais il nous a également dit que le « grand Maghreb » n'aurait aucun avenir tant qu'une solution ne serait pas trouvée pour le Sahara occidental – ce qui implique l'organisation d'un référendum d'autodétermination. Pensez-vous qu'il soit possible d'avancer sur cette question avant que le recensement effectué par la MINURSO ne devienne totalement obsolète ?
Par ailleurs, vous revenez du Cameroun, où il y a un an, pendant les émeutes de la faim, près de 140 jeunes avaient été tués. Depuis, les familles réclament justice. Avez-vous eu l'occasion d'aborder cette question à Yaoundé ?