a exprimé un avis défavorable sur cet amendement dans la mesure où il est crucial de faire comprendre aux Français que l'allongement de la vie au travail est inéluctable. Il est exact qu'un certain nombre de Français sont pénalisés par des mises à la retraite d'office. Mais le courage politique implique d'affronter ce sujet et de voter cet article important du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Le Rapporteur général, a fait part de sa déception sur cet amendement comme sur les suivants. Malgré les déclarations des socialistes sur l'emploi des seniors et l'unanimité qui semble accompagner les réflexions actuelles, ces amendements laissent croire que les préretraites ne sont que des décisions coercitives prises par les patrons d'entreprise. La réalité est bien différente et les députés de tous bords doivent s'unir pour accompagner courageusement les évolutions dont la France a besoin.
Reconnaissant que le prolongement de l'activité professionnelle est une chose importante, M. Pierre-Alain Muet a indiqué qu'il fallait mettre la pression sur l'entreprise et non sur les personnes partant en préretraite. Il est établi que la majorité de ces personnes n'ont pas choisi d'être en préretraite.