L'implication de nos forces armées en Afghanistan était motivée par le soutien au peuple afghan dans sa lutte contre l'obscurantisme, la drogue, le terrorisme et les atteintes aux droits des femmes. Après l'embuscade du 18 août, qui a coûté la vie à dix de nos soldats – et je crois que d'autres soldats sont tombés depuis –, une nouvelle guerre a débuté : une guerre de communication, dans laquelle les talibans se débrouillent bien et exploitent la sensibilité occidentale. L'ONU et l'OTAN, peut-être trop sûres de leur bon droit, semblent ne pas avoir suffisamment pris la mesure de cet enjeu. Vont-elles accomplir un effort de communication pour expliquer à l'opinion publique le bien-fondé de leur action et les objectifs qu'elles cherchent à atteindre ?