Nous accueillons M. Martin Howard, adjoint au secrétaire général de l'OTAN, chargé des opérations, accompagné par M. Michel Soula, responsable de la section de la gestion des crises, ainsi que par le brigadier général Simon Porter, du SHAPE (Supreme Headquarters Allied Powers Europe), et par M. Chris Riley, officier au service de presse de l'OTAN.
Vous le savez, l'article 35 de la Constitution subordonne désormais à autorisation du Parlement la prolongation des opérations militaires extérieures au-delà d'un délai de quatre mois. Le débat et le vote concernant l'Afghanistan auront lieu le lundi 22 septembre. Ces auditions communes sont donc particulièrement importantes pour éclairer la décision des représentants de la nation que nous sommes.
L'Afghanistan constitue la plus importante des opérations menées par l'Alliance depuis sa création. C'est dans une large mesure sa crédibilité qui est en jeu dans cette affaire.
Nous serions intéressés, monsieur Howard, de connaître votre analyse, votre retour d'expérience de la situation actuelle de la coalition sur le terrain. Quel est le point de vue de l'OTAN sur les aspects capacitaires, les conférences de génération de force semblant devenir de plus en plus difficiles ?
Quelles sont les conséquences des nombreux caveat avancés par certaines nations participant à la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) ? Elles refusent de s'engager, ce qui les réduit à faire de la défense passive.
Qu'en est-il de la dualité des commandements entre la FIAS et l'opération Enduring Freedom, tant sur le plan opérationnel que sur celui de la lisibilité politique ?
Enfin, quel est l'état réel de la coopération entre les différentes organisations internationales impliquées en Afghanistan, tout particulièrement entre l'Alliance et l'Union européenne, sachant que celle-ci dispose d'un savoir-faire que n'a pas l'OTAN en matière d'action civile de reconstruction ?