Monsieur le secrétaire d'État, vous avez évoqué la solidarité des États européens devant les problèmes de la Géorgie. Malgré cette solidarité, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ont acquis une indépendance de fait. Comme nous l'avions prévu avec Jean-Pierre Dufau au retour de notre mission au Kosovo, ces problèmes étaient en germe dans la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo, que rien d'ailleurs ne justifie au regard du droit international. Souhaitons que n'apparaissent pas d'autres problèmes comparables, par exemple en Transnistrie. Que peuvent répondre aux Russes, quand il s'agit des problèmes géorgiens, les États qui ont reconnu l'indépendance du Kosovo – tous ne l'ont pas fait ?