La responsabilisation passe par la formation et l'information des citoyens, à commencer par les médecins. Une fois sortis de l'université, il est intolérable que les médecins n'assument plus les gardes à partir d'une certaine heure.
La maîtrise médicalisée tend à se transformer de manière intolérable en maîtrise financière et les personnes les plus pénalisées sont celles qui ont le plus de moyens. Nous allons vers un système à trois vitesses : ceux qui ont les moyens, ceux qui ne les ont pas et ceux qui ne les auront jamais.
L'égalité d'accès ; la responsabilisation de tous les acteurs ; l'évaluation des besoins, de la réponse aux besoins et de la santé publique sont des sujets cruciaux. L'unification de la prévention est également essentielle. Sur des maladies lourdes comme le diabète ou l'hypertension, qui coûtent très cher, une véritable révolution est nécessaire.
Je m'incline devant le travail réalisé par la mission d'information, qui trace des perspectives fantastiques pour gagner la bataille de la lisibilité, de l'efficacité et du devenir de la santé.