a fait remarquer qu'en France, les mots « temps partiel » sont tabous. La DARES a publié récemment une enquête sur le temps partiel. Très souvent, ce mode de travail est associé à un travail précaire, à un petit salaire et, par conséquent, à un travailleur pauvre. Il est dès lors impossible d'en parler et a fortiori d'accorder des exonérations pour les heures complémentaires. Le premier pénalisé est le salarié à temps partiel, qui aurait pourtant tant besoin d'heures en plus. Cela rend la loi contre-productive.
Lors de l'examen du projet de loi, la FEP a proposé plusieurs amendements qui ont été rejetés. Le discours tenu était qu'il fallait pénaliser le temps partiel plutôt que l'aider, au motif que des exonérations pourraient inciter certains secteurs à accroître le recours au temps partiel.