Cet amendement ne rendrait pas service à la gendarmerie, bien au contraire.
En premier lieu, j'observe que la nomination d'un magistrat ou d'un préfet à la tête de la gendarmerie n'a jamais empêché cette institution de relever du ministère de la défense, ni de participer à des missions dépassant le cadre de la sécurité intérieure.
D'autre part, pourquoi se limiter au seul vivier formé des officiers généraux ? Nous devons être en mesure choisir le meilleur candidat possible. C'est une question d'autorité aussi bien au plan interne que par rapport à la direction générale de la police nationale.