Après la réélection très controversée du président Mahmoud Ahmadinejad, l'Iran connaît une explosion de colère et des manifestations extrêmement violentes, qui se sont déjà soldées par sept morts. Je ne reviendrai pas sur les éléments permettant de mettre en cause la sincérité du scrutin. En tout cas, il suscite une grande déception dans une société constituée pour plus de la moitié par des jeunes, aspirant à davantage de liberté, de prospérité et refusant le fondamentalisme. Au-delà, ce résultat fait reculer les espoirs de paix au Proche-Orient. Le Premier ministre nous a confirmé, dans l'hémicycle, que le ministre des affaires étrangères, comme son homologue allemand, a convoqué l'ambassadeur iranien pour obtenir des explications. La communauté internationale ne saurait rester indifférente à cet état de fait. De quels moyens disposons-nous pour faire face à la très grave crise iranienne ?