Monsieur le coordonnateur, je vous livrerai un sentiment plus que je ne vous poserai une question. Vous avez évoqué, à propos de la répartition de nos moyens, les nécessaires arbitrages entre ce que je serais tenté d'appeler l'histoire et le futur. Les enjeux budgétaires sont, au regard du budget de l'État et de l'importance de ces questions, assez limitées pour justifier des efforts supplémentaires dans les domaines où nous sommes faibles sans imposer pour autant des allégements dans des secteurs où nous sommes stratégiquement seuls et pouvons aider nos alliés dans un cadre négocié. Un consensus est sans doute possible sur ce point et il s'impose d'autant plus que, dans ce domaine, ce qui disparaît n'est pas facile à remplacer.