a appelé l'attention de la Délégation sur le minimum contributif : même si le Gouvernement s'est engagé à le porter à 85 % du SMIC en trois fois – 3 % au cours des années 2004, 2006 et 2008 –, les augmentations portent, non sur la totalité des trimestres validés, mais uniquement sur les trimestres cotisés. Donc tout le monde ne bénéficiera pas d'un minimum contributif à 85 % du SMIC.
Par ailleurs, comme le minimum contributif évolue comme les pensions, c'est-à-dire comme les prix, et non comme le SMIC, il est déjà en retard sur ce dernier.
Les organisations de jeunesse sont très inquiètes du devenir des retraites. La CGT a travaillé avec la JOC et l'UNEF. L'UNEF a lancé un appel sur son site qui a déjà été signé par sept ou huit organisations de jeunesse. Les jeunes étudiants qui prolongent leurs études comme les jeunes chômeurs sont particulièrement concernés. Depuis 1945, date de mise en place du système par répartition, la durée des études s'est allongée sans qu'il y ait une évolution du système des retraites. C'est pourquoi la CGT demande la validation des années d'étude. Parallèlement, le chômage est apparu et s'est développé. La CGT demande donc que, dès qu'un jeune est inscrit à l'ANPE, que des droits à retraite lui soient validés.