a ajouté que, dans les PME, il y a peu d'accords de prévoyance. D'autre part, dans l'ensemble des caisses, comme à la CNAV, une partie – infime – des cotisations va à l'action sociale qui est destinée aux personnes en grandes difficultés. À la CNAV, elle est employée aujourd'hui pour aider à payer des aides ménagères ou à faire de la prévention. À la CNAF, l'action sociale est plus destinée aux enfants. De surcroît, la CNAF n'a pas forcément prévu dans son budget d'honorer cette nouvelle responsabilité.
Avant 2003, une cotisation de 0,10 %, supportée par les seuls salariés, était perçue pour l'allocation veuvage. Elle n'a pas été supprimée en même temps que l'allocation mais a été intégrée dans les cotisations CNAV. Les salariés sont donc doublement lésés : ils continuent à payer mais n'ont plus de droits.