a précisé que M. Bayrou, lorsqu'il était ministre de l'éducation, ne l'avait ni interdite ni prônée, et qu'ensuite, elle n'avait plus été en vogue, sans qu'effectivement un texte ne l'interdise explicitement.
Elle a ensuite rappelé que les IUFM, ont eu pour effet d'harmoniser non seulement la formation mais également les salaires : les professeurs des écoles sont maintenant rémunérés comme les professeurs certifiés. La formation est commune, avec une séparation pédagogique pour le primaire et le secondaire.
Le problème vient de ce que les universitaires qui interviennent dans les IUFM ont une formation très spécialisée. Cela a posé des problèmes pour former les professeurs, par exemple en grammaire. L'intégration complète des IUFM dans l'université cette année, coupera encore plus ces instituts des réalités du primaire et du secondaire. Cela étant, en Angleterre, au Danemark et en Espagne, les formations pédagogiques ont lieu depuis longtemps à l'université et cela fonctionne.