lui a rétorqué que cela aggravait le cas du ministre des finances ! La garantie de l'État vaut un certain taux – 0,05 %, par exemple – et il n'est pas normal que celui-ci varie suivant les résultats de l'année.
La création d'une structure comme celle-là aurait le mérite de la transparence et de la clarté, et elle préserverait le caractère sacro-saint du financement du logement social. Certes, la Caisse des dépôts saurait le faire, même sans ce cadre juridique, mais ces 204 milliards d'euros méritent tout de même un cadre autonome et quelque peu sécurisé.
Cette proposition n'est pas du tout inspirée par une défiance quelconque à l'égard de la Caisse des dépôts, bien au contraire. Elle vise à lui accorder plus de liberté, notamment sur le plan stratégique.