Nous avons organisé avec l'ONED – l'Observatoire national de l'enfance en danger – une campagne d'affichage du numéro 119 dans tous les établissements scolaires. C'est également un moyen de dire à l'enfant qu'il peut faire confiance à l'école sur ces sujets-là aussi.
Les comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté présentent l'avantage de pouvoir associer personnels de l'établissement, élèves et parents et de proposer des réflexions en lien avec les enseignements. Ce serait mentir d'affirmer qu'ils sont en place et efficaces dans tous les établissements. Nous réalisons actuellement une étude sur un échantillon de ces derniers, sur le fonctionnement des comités et les sujets qui y sont traités. Les résultats de cette étude devraient être connus à la rentrée.
Sur les questions d'égalité fillesgarçons, on peut imaginer que ces comités s'emparent d'un sujet et qu'un groupe de travail se mette en place pour organiser une réflexion et des actions en relation, non seulement avec les enseignements, mais aussi avec l'éducation à la sexualité dont tout un module concerne les violences et les exploitations sexuelles et permet un travail sur l'identité sexuelle, les rôles et les stéréotypes de rôles. D'où l'importance d'avoir le plus de personnels possible – internes et externes – formés à l'éducation à la sexualité et, également, de faire remonter toutes les bonnes pratiques développées dans les établissements.