Souvent, dans l'urgence, les femmes se rendent dans une association, avant même d'en appeler à la justice. Elles ne recherchent pas toujours une solution d'hébergement, mais une écoute, une parole. C'est la raison pour laquelle la loi devrait au moins prévoir, dans chaque département, un lieu d'information et d'accueil pour les femmes victimes de violence.
Mais les solutions ne découlent pas toutes de la loi. Comment expliquer que, dans un même cadre législatif, les dispositifs fonctionnent dans certains départements et pas dans d'autres ? Il s'agit sans doute d'une question de pratiques, de bonne coordination entre les différents acteurs, et de moyens.