En matière de logement, les disparités territoriales, vous l'avez souligné, sont immenses. Cependant, la question des violences conjugales est spécifique : la personne est placée dans une situation d'urgence et doit trouver dans les 24 heures une solution, sous peine de se mettre en danger, elle et ses enfants.
Or la complexité des lois constitue un tel obstacle que, souvent, les femmes choisissent de ne pas quitter le domicile. Il est déjà difficile pour elles de faire admettre à la société qu'elles courent un danger, il est plus compliqué encore d'y échapper en trouvant une solution d'hébergement. Nous vous demandons de nous donner des pistes afin d'améliorer la législation sur ce point.