La loi Taubira, pour être belle, n'en soulève pas moins quelques problèmes pour certains Antillais ou Guyanais : si l'esclavage est bien considéré comme un crime contre l'humanité, il n'y est en effet pas question des Africains déportés en Guadeloupe, Martinique, Guyane et Réunion, qui l'ont subi. Or, la réconciliation nationale ne peut se faire que si l'on reconnaît la spécificité de ces situations. La date commémorative du 10 mai est certes positive mais elle ne permet pas d'apporter à ces personnes la reconnaissance spécifique à laquelle elles ont droit. Il faut leur attribuer une date commémorative qui sera reconnue par l'ensemble du peuple français.