La suppression de la fête du 6 novembre, date à laquelle Lénine et ses hommes pénétrèrent dans le Palais d'hiver, a été un drame mais les historiens russes, qui sont malins, ont finalement trouvé à la remplacer en instituant la fête du 4 novembre, jour où le Tsar a chassé l'ambassadeur de Pologne. Les implications de cette question sont donc multiples.
Le « culpabilisme » des nations engendre certes une volonté commémorative mais celle-ci ne me gêne pas outre mesure en raison de son effet rassérénant. Pourquoi ne pas envisager une fête pour les Harkis et pour les partisans de l'OAS ? Raoul Girardet et moi sommes très amis ! La réconciliation nationale peut s'opérer à travers la multitude des mémoires, même s'il ne s'agit évidemment pas de se livrer à des provocations.