a insisté sur le fait que, si l'on crée un prix – ce qui est une bonne initiative car cela donne de la visibilité – il faut également se préoccuper des postes pour que les étudiants et étudiantes dans ces domaines puissent trouver des postes ni de chercheur ou d'enseignant.
On pourrait éventuellement puiser dans la « réserve ministérielle » ou s'inspirer du plan élaboré sur cinq ans, pour l'histoire et la philosophie des sciences, qui prévoit la création de deux ou trois postes par an. Pourquoi ne pas réfléchir à un plan du même type pour l'histoire des femmes et du genre ? La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Mme Valérie Pécresse ne semble pas opposée à ce que ces postes soient fléchés.
Cela étant, il faut rappeler qu'actuellement, il n'y a aucune création de postes dans l'enseignement supérieur.
Par ailleurs, il faut insister sur une victoire qui vient d'être obtenue, après deux ans de lutte, à l'université de Lyon I : les femmes peuvent enfin y bénéficier de leur congé de maternité. Les professeurs étant tenues à un service annuel, jusqu'à présent, on leur demandait le plus souvent de faire leur nombre d'heures dans l'année sans déduction du temps spécifique correspondant à un congé de maternité. Elles peuvent maintenant bénéficier de l'application de la loi. Ceci montre, une nouvelle fois, qu'appliquer la loi n'est pas aussi simple qu'on le croit.