a souhaité évoquer à nouveau les négociations du cycle de Doha, qui se déroulent dans un contexte très défavorable. En effet, les pays émergents demandent des efforts sur les produits agricoles, alors même que les Etats-Unis ne sont pas décidés à consentir la moindre concession à l'approche de leurs échéances électorales, ce qui, par ailleurs, vaut également pour la réforme de la politique agricole commune. En tout état de cause, la hausse des prix agricoles mondiaux incite les pays émergents à penser que les efforts susceptibles d'être consentis par l'Europe et les Etats-Unis seront finalement peu importants et équivaudront à une monnaie de singe ne justifiant pas de leur part des contreparties sur les produits industriels.