a demandé quels avaient été les progrès réalisés depuis le sommet de Tunis, en notant que lors de l'audition publique organisée par l'OPECST en 2005, plusieurs critiques avaient été adressées au mode de gestion de l'Internet, notamment une sécurité insuffisante, l'absence de multilinguisme, un déséquilibre dans l'affectation régionale des noms de domaine, à plus de 70% américains, et la place occupée par la société américaine VeriSign.
Dr Paul Twomey, Chief executive officer et président de l'ICANN, a observé que la question de la sécurité de l'Internet était rendue complexe par l'existence de trois couches successives, celle assurant le transit, la couche du routage et de l'adressage, relevant de la responsabilité de l'ICANN et permettant aux 250 000 réseaux de la première couche de communiquer entre eux, et la couche des applications. La plupart des problèmes de sécurité concernent cette couche logicielle, qui n'est pas du ressort de l'ICANN. L'ICANN, pour sa part, fait des efforts pour améliorer les résistances aux nombreuses attaques portant atteinte à la sécurité du routage et de l'adressage, qui ne constitue qu'un élément de la sécurité globale de l'Internet, laquelle ne peut être assurée que si toutes les parties concernées travaillent ensemble.