Il ne faut pas accabler les revendications mémorielles : elles s'expliquent essentiellement par la façon dont la IIIe République a écrit le récit de l'identité nationale. Ce dernier se caractérise par l'intrication de la mémoire et de l'histoire, comme en témoigne en effet l'histoire de Clovis et du vase de Soissons, mais il fait davantage la part belle à l'hagiographie qu'à la réalité factuelle.