a déclaré qu'il voterait en faveur de la création de la commission d'enquête, car il n'y a pas d'autre choix sur le plan politique. Pour autant, il a déploré que l'exposé des motifs de la proposition de résolution déposée par le groupe SRC s'apparente davantage à un procès en inquisition qu'à une commission d'enquête. Rappelant les nombreuses déclarations de responsables socialistes stigmatisant une libération suspicieuse, il s'est félicité des propos que venait de tenir M. Pierre Moscovici espérant qu'ils engagent également tous ses collègues socialistes sur l'état d'esprit objectif et impartial qui doit régner sur les travaux de la commission. M. Renaud Muselier a alors souhaité que la création de cette commission d'enquête soit l'occasion de promouvoir une approche positive en transformant un succès diplomatique exceptionnel pour relancer nos relations avec la Libye. Au-delà, il s'agit également de replacer les travaux de cette commission d'enquête dans le cadre de la réflexion sur la création d'une Union méditerranéenne. Il a alors demandé des précisions sur le calendrier d'installation de la commission et sur sa composition.
En réponse à M. Renaud Muselier, le Président Axel Poniatowski a indiqué qu'après le vote en commission des affaires étrangères, l'examen en séance publique aurait lieu ce jeudi 11 octobre après-midi. Si la commission d'enquête est créée, il appartiendra alors aux groupes politiques d'y désigner leurs représentants. La commission d'enquête sera composée de 30 membres, elle élira son bureau et désignera son rapporteur lors de sa réunion constitutive.