Tout le monde a dit que c'était ce qu'il fallait faire. Mes chers collègues, puisque nous n'avons plus rien à attendre des gouvernements, semble-t-il, prenons l'initiative ! M. le rapporteur général a rappelé que nous avions le droit d'amendement…
Le malheureux ministre Woerth est très seul. Il auditionne ses collègues ministres ; ceux-ci veulent toujours plus et pas un ne propose d'économies. Tout repose sur ses frêles épaules. Aidons-le !
La Cour des comptes a soulevé plusieurs fois le problème des niches fiscales. Nous avons fait des propositions, d'ailleurs insuffisantes. En effet, on pourrait à la fois procéder à un plafonnement analytique et essayer de plafonner globalement. Cela ne nous économiserait pas grand-chose : 200, 300 ou 400 millions d'euros. Mais, au moins, faisons-le !
Le Président Didier Migaud : Votre question ne s'adresse pas vraiment au Premier président, mais plutôt à nous-mêmes.