En 2008, le premier président démocratiquement élu de Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a été renversé par le général Ould Abdel Aziz. La communauté internationale a condamné ce putsch et pris des sanctions, notamment économiques. M. Jean Ping, président de la Commission de l'Union africaine, a vigoureusement condamné cette énième prise de pouvoir par les armes en Afrique, tandis que le colonel Kadhafi, récemment élu président de l'Union africaine, a, semble-t-il, plutôt entériné cette situation. Sur l'élection présidentielle, boycottée par l'opposition, le président Wade et l'Union africaine tentent de trouver un compromis, mais la date fixée approche. Quelle est la position de la France, notamment pour que l'initiative Wade-Ping ait des chances d'aboutir ?