Les législations pour lutter contre l'excision dans les pays d'Afrique ont certes entraîné une diminution du nombre d'excisions sur les petites filles de 8 ou 10 ans mais se sont accompagnées d'un accroissement de cette pratique sur les bébés. La lutte y est plus juridique que réelle, d'autant que les chefs coutumiers n'ont pas du intégré la nécessité de s'y plier. Il y a un décalage complet entre la loi et les comportements.