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Intervention de Bernard Kouchner

Réunion du 18 février 2009 à 8h15
Commission de la défense nationale et des forces armées

Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes :

C'était le même débat, mais à l'époque les positions étaient inversées : il convient de le rappeler.

La défense européenne est fragile, nous en sommes tous d'accord, et il ne sera pas facile de la consolider dans cette période de crise. Ce n'est pas une raison pour renoncer. Pourrions-nous aller plus loin en conservant le dispositif actuel ? Je ne le crois pas.

Quant au dialogue avec d'autres pays, le Dialogue méditerranéen de l'OTAN, lancé en 1994, a permis d'instaurer un partenariat avec l'Algérie, l'Égypte, Israël, la Jordanie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Il a été complété par l'Initiative de coopération d'Istanbul. Par ailleurs, des contacts ont été établis avec les grandes puissances d'Asie et avec les pays émergents. Certes, c'est insuffisant, mais cela a le mérite d'exister.

Enfin, prenez deux pays géographiquement et politiquement aussi différents que l'Espagne et la Pologne : ils sont tous les deux d'accord pour construire la défense européenne sans s'opposer à l'OTAN. Nous ne sommes pas les seuls ! Pour définir à quels nouveaux dangers nous devrons faire face, il nous faut participer à la réflexion commune. Rester, comme actuellement, à l'extérieur, serait insuffisant.

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