On aimerait pouvoir comme vous, Monsieur le représentant spécial, fonder un espoir sur le sentiment national des Irakiens et sur le fait qu'ils sont entrés dans le jeu politique, mais quand les forces étrangères pèseront moins, quelle influence s'exercera depuis les pays voisins ? Al-Qaïda n'était pas en Irak quand Saddam Hussein était au pouvoir – elle est venue de l'extérieur. S'agissant de la reconstruction, il y a des ressources, c'est vrai, mais tous les cadres sont partis. Comment les encourager à revenir ?