a indiqué que toutes les personnes qu'elle avait rencontrées s'accordaient sur la nécessité de placer la personne handicapée au centre du dispositif, d'analyser ses besoins et d'évaluer l'apport des aides techniques qui doivent s'inscrire dans le cadre d'un projet de vie car, chaque personne handicapée à des besoins spécifiques, en particulier en matière d'insertion sociale.
La première difficulté pour le patient et ses soignants est donc d'identifier l'aide technique optimale eu égard aux besoins. Il est particulièrement difficile aujourd'hui pour une personne, de trouver le réseau de compétence ou le dispositif d'action lui permettant de disposer d'une réponse structurée et cohérente dans le domaine des aides techniques. Ceci est particulièrement vrai en milieu rural. La mise en place des maisons départementales du handicap constitue sans doute une première réponse qu'il conviendra d'évaluer. Le recours à Internet offre un intérêt limité car il n'est guère possible de procéder à des achats en ligne de matériels sans essai préalable, cela est vrai pour à peu près tous les types de prothèses.
Il est très probable que de nombreux patients n'ont pas connaissance des aides techniques qui pourraient faciliter leur insertion.
Pourtant, les technologies de l'information et de la communication, l'accès à Internet, le bras robotique articulé, sont des outils précieux pour les handicapés, ils améliorent grandement leur situation en leur fournissant des outils efficaces de compensation et d'insertion.
L'examen des conditions dans lesquelles les personnes handicapées peuvent accéder aux technologies et matériels disponibles sur le marché conduit à étudier les différents obstacles rencontrés par les personnes handicapées en matière d'information, de financement, d'essai et de validation des matériels, de commercialisation et de procédures administratives.