Je veux moi aussi m'incliner face à la douleur : nous n'avions pas connu cela depuis la guerre d'Algérie.
S'il est exact que nous avons eu en 2001 un mandat des Nations unies pour intervenir en Afghanistan, dès août 2003, dans une certaine discrétion, toutes les forces internationales sont passées sous la responsabilité de l'OTAN et la stratégie comme les missions exercées sur place s'en sont trouvées modifiées. Qui a pris alors cette décision ? Une évaluation paraît aujourd'hui absolument nécessaire.
N'oublions pas que d'autres dans l'histoire se sont essayés à pacifier cette région. On vantait jadis le courage et la détermination des résistants locaux – dont certains sont aujourd'hui devenus des talibans –, dans leur lutte contre une grande puissance.
Enfin, comment les ministres peuvent-ils affirmer que nous ne sommes pas en guerre, alors que les chefs d'état-major eux-mêmes demandent que l'on dise la vérité, à savoir qu'il s'agit bien d'une guerre.