Je tiens particulièrement aux contrats de massifs. Ils ne manquent pas de lisibilité et les objectifs sont clairs. En 2008, le taux d'exécution de ces contrats était de 64 %, contre 52 % précédemment dans les contrats de plan. C'est une bonne politique qu'il faut poursuivre.
Vous m'avez interrogé sur le pilotage interministériel de l'aménagement du territoire. Mon secrétariat d'État appartient au pôle MEEDDAT. C'est un avantage car beaucoup de sujets traités dans ce pôle intéressent l'aménagement du territoire, comme les routes et le ferroviaire. Cela étant, ma mission n'est pas simple.
Quant à la lisibilité entre les pouvoirs du Premier ministre, du ministre de tutelle et du secrétariat d'État, c'est la même qu'entre un maire, un adjoint et un conseiller municipal délégué. Bénéficiant de la confiance du Président de la République, du Premier ministre et de mon ministre de tutelle pour mettre en place une politique d'aménagement du territoire, je joue ma partition. La DIACT est sous ma responsabilité. C'est moi qui gère les crédits de l'aménagement du territoire. J'ai une lisibilité totale. D'ailleurs, si tel n'était pas le cas, je ne resterais pas à ce poste. J'ai ma place et j'entends la faire respecter. Je l'ai déjà fait vis-à-vis du ministre de la Défense dans le cadre du plan de restructuration défense. Soyez assurés que je m'emploierai à rendre à l'aménagement du territoire toute sa place.