C'est vrai, cela fait plaisir d'entendre parler de l'aménagement du territoire. Le pragmatisme et la connaissance du terrain de M. le ministre sont à saluer, et beaucoup de parlementaires, j'en suis persuadé, l'accompagneront dans sa démarche.
Vous avez prouvé votre efficacité récemment, notamment au sujet des AFR qui ne se sont pas rétrécis, au contraire. Le ministère a réellement tenu compte des territoires en difficulté. L'aménagement du territoire, c'est l'équilibre entre la ruralité – avec les « rurbains », les « néo-ruraux » et les ruraux, autant de catégories avec des problématiques différentes – et la ville, avec laquelle la fracture se creuse.
Vous n'avez pas abordé le problème des programmes de développement et de modernisation des itinéraires – PDMI –, alors que nombre d'opérations sont bloquées, inachevées.
S'agissant des contrats de projets, certains aspects des volets territoriaux peuvent être d'une complexité incroyable. Le cahier des charges des appels à projet pour lutter contre la désertification médicale est ainsi infernal. Cette situation est d'autant plus regrettable que l'accès aux soins est l'un des enjeux de l'aménagement du territoire et de la justice sociale entre les citoyens. Je vous demande instamment de donner des instructions très fermes aux préfets de région.