Vous avez parlé du troisième BPC et de sa date de construction avancée dans le cadre du plan de relance. Je souligne que ce plan n'a d'intérêt que si les crédits sont effectivement réinjectés dans les bassins d'emploi en difficulté. À Brest, les représentants de l'industrie de défense s'inquiètent car, pour les deux premières constructions de BPC, un montage avait partagé la charge de travail entre les Chantiers de l'Atlantique et Brest. Est-il prématuré d'imaginer que le portage du troisième BPC reprendra ce type schéma ? Si ce n'était pas le cas, ce serait particulièrement handicapant pour le site de Brest.
En ce qui concerne l'avenir du GESMA, j'avais été rassurée, le partage entre les sites de Brest et de Toulon ayant été fait intelligemment et en préservant les compétences propres à chaque bassin. Sur les 103 personnels qui composent le GESMA, une quarantaine demeure avec des missions dans le cadre de la guerre des mines en lien avec la branche sous-marine.